Période probatoire validée !

Après près de quatre mois d'existence, il est temps de se retourner et de faire une sorte de bilan quant à l'aventure "adsum". Afin de présenter quelques-unes de mes expérience ssociologiques et de rebondir sur certains sujets d'actualité, une bonne vingtaine d'articles sont apparus dans ces pages. J'ai par ailleurs encore quelques articles dans les cartons. Je tarde à les pondre mais comme le dit le proverbe soudanais "Plus la poule couve son oeuf, meilleure sera l'omelette"... Alors je demanderai à la partie la plus assidue de mon lectorat de bien vouloir calmer ses ardeurs et se ranger dans la file d'attente comme tout le monde !

Mais la question de l'existence d'un blog m'a souvent été posée. Ce questionnement aussi pertinent que compréhensible résonne comme une morale pour moi. A l'heure où les profils Facebook fleurissent (et ce, malgré l'entrée en bourse assez calamiteuse du joujou pervers de Zuckerberg) et que la mode du gazouillage (Twitter pour les non-initiés) bat son plein, je considère qu'avoir un espace sans trop de limites est déjà quelque chose de louable. C'est vrai que l'idée d'avoir un profil a exposé à tout le monde peut avoir un intérêt à un moment donné d'une existence, mais c'est avant tout une belle vitrine qu'il faut soigner avec des photos originales pour en mettre plein la vue aux passants. Ceux qui me connaissent savent que le lèche-vitrine, c'est pas trop mon truc, je préfère de loin rentrer dans le magasin pour voir réellement la gueule des produits. Donc finalement cette manie de profil me gonfle pas mal. Pour plus d''informations, je renvoie aux articles précédemment publiés qui abordent ces thématiques.

Quant au badinage sur Twitter, j'avoue avoir été tenté par ce principe de rebondissement. C'est vrai que pour quelqu'un qui aime les bons mots à la fois pertinents et, dans la mesure du possible, impertinents, le fait de pouvoir balancer une petite vanne à la suite d'une déclaration d'un ministre ou d'une star, c'est pas mal, ça permet de rester dans le coup. Mais à y regarder de plus près, c'est rien de moins qu'une technique de survie, un moyen de surnager à la surface. Quand je vois que des auteurs et des gens de lettres se cassent la tête à donner leur avis en 140 caractères, alors qu'ils arrivent à te pondre des pavés de 300 pages tirant vers le philosophique, je trouve ça navrant. C'est assez rédhibitoire de se retrouver contraint à exprimer son avis en trois phrases, surtout pour des gens habitués à parler le verbe haut et la tête pleine.

Alors même si le phénomène du blog est un peu passé, même si on le résume souvent à des contenus de cuisine ou de conseils couture, je reste quand même partisan de ce mode d'expression, ce qui signifie concrètement que, même si le rythme de parution demeure irrégulier, le projet "adsum" est maintenu.

Persiste et signe, dirait-on...